Vous vous demandez si votre assurance auto va diminuer au fil du temps, et dans quelle mesure ? Dans cet article, découvrez les mécanismes qui permettent de réduire les tarifs ainsi que les facteurs influençant la diminution de votre prime d’assurance au fil des années.

Gros plan sur un compteur de vitesse de voiture indiquant environ 20 km/h.

Les mécanismes de réduction des tarifs d’assurance auto

Bonne nouvelle : votre assurance auto baisse automatiquement chaque année sans accident. Cette réduction s’appuie sur plusieurs mécanismes :

Vous pouvez accélérer cette baisse naturelle de plusieurs façons. Installer un antivol ou garer votre voiture dans un garage sécurisé réduit les risques, donc votre prime. Certains assureurs proposent même des réductions jusqu’à 40% si vous acceptez d’installer un boîtier qui analyse votre conduite.

Les facteurs influençant les tarifs d’assurance

Votre prime d’assurance auto n’est pas fixée au hasard. Elle dépend d’une combinaison de facteurs liés à vous et à votre véhicule. Votre historique d’accidents joue un rôle majeur. Le type de voiture que vous conduisez, sa puissance et sa valeur sont également pris en compte dans le calcul.

L’âge et l’expérience du conducteur

L’âge et l’expérience sont les facteurs qui influencent le plus votre tarif d’assurance. Un jeune de 18 ans paie en moyenne 652 € par an, alors qu’un conducteur de 35 ans débourse seulement 367 € pour les mêmes garanties. Pourquoi ? Les assureurs appliquent une surprime aux nouveaux conducteurs : +100 % la première année, +50 % la deuxième et +25 % la troisième.

Bonne nouvelle : vous pouvez réduire ces surcoûts. La conduite accompagnée divise par deux ces majorations. Et chaque année sans accident vous fait gagner 5 % de bonus, jusqu’à -50 % maximum sur votre prime. Une conduite prudente reste donc votre meilleur atout sur le long terme.

Le type de véhicule assuré

Le type de voiture que vous choisissez influence directement votre prime d’assurance. Les véhicules électriques bénéficient souvent de tarifs avantageux, grâce à leur profil de risque plus favorable et aux incitations proposées pour la mobilité verte. À l’inverse, les SUV et les grosses berlines entraînent généralement des cotisations plus élevées en raison de leurs coûts de réparation importants. Les voitures de sport, elles, sont considérées comme plus risquées et donc plus chères à assurer.

Au-delà de ces catégories classiques qui suivent des règles de tarification bien établies, il existe des véhicules qui nécessitent une approche différente. Certains véhicules échappent complètement au système classique d’assurance. C’est le cas des deux-roues, des voitures de collection de plus de 30 ans ou encore des véhicules professionnels comme les bus. Pour ces cas particuliers, les assureurs proposent des contrats spécifiques avec leurs propres règles de tarification.

L’historique des sinistres

Votre historique de sinistres a un impact direct sur votre prime d’assurance. C’est simple : moins vous avez d’accidents, plus vous économisez. Un conducteur sans accident pendant plusieurs années peut voir sa cotisation baisser jusqu’à 50% grâce au bonus. À l’inverse, une collision dont vous êtes responsable fait grimper la note. Le malus peut augmenter votre prime de 25% dès le premier sinistre.

Les compagnies examinent votre historique sur les 3 dernières années. Un sinistre survenu en 2020 n’aura donc plus d’impact sur votre tarif en 2024. Bon à savoir : certains petits sinistres comme le bris de glace n’affectent pas votre bonus-malus. Et si vous changez d’assureur, votre historique vous suit – impossible d’échapper à son passé !

En 2023, les assureurs ont géré environ 14 millions de sinistres auto. Ça représente un accident toutes les 2 secondes. Ces chiffres expliquent pourquoi ils scrutent de près l’historique de chaque conducteur.

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