Vous cherchez une alternative plus propre à l’essence et au diesel, sans pour autant opter pour l’électrique ? GPL, GNV et biométhane constituent des solutions concrètes, chacune présentant des avantages en matière d’impact environnemental, de coût et de disponibilité en France. Pour explorer des options intéressantes, vous pouvez consulter un fournisseur de gaz qui pourrait vous aider à choisir judicieusement.

Main tenant un pistolet de pompe verte pour faire le plein d'une voiture blanche affichant le symbole d'une feuille verte, représentant un carburant écologique.

Panorama des carburants gazeux pour véhicules

Quatre carburants gazeux se partagent le marché français : le GPL, le GNV, le GNC et le biométhane. Le GPL reste le plus répandu avec un réseau de stations bien développé, tandis que le GNV et le GNC, tous deux composés principalement de méthane, gagnent du terrain notamment dans le transport professionnel. Le biométhane, produit à partir de déchets organiques, représente l’avenir le plus prometteur avec son bilan carbone neutre, même s’il ne constitue encore que 5% du gaz naturel distribué en France.

Quels sont les inconvénients du GPL ?

Ce carburant présente quelques contraintes qu’il faut connaître avant de se décider.

Côté budget, comptez un surcoût de 1 500 à 3 000 € à l’achat. Le choix reste aussi limité : seuls quelques constructeurs comme Dacia, Fiat ou Opel proposent ce type de motorisation sur le marché.

L’aspect pratique pose parfois problème. Le réservoir GPL remplace généralement la roue de secours, ce qui réduit l’espace de rangement. Pour les kits installés après achat, c’est encore plus encombrant : le réservoir prend souvent de la place dans le coffre. Une solution existe avec le réservoir torique, mais il faut alors accepter un kit anti-crevaison à la place de la roue de secours.

Question consommation, le GPL demande environ 20 % de carburant en plus que l’essence. Votre budget carburant demeure avantageux grâce à son prix attractif.

Dernier point : certains modèles GPL d’entrée de gamme peuvent maintenant être concernés par le malus écologique, applicable dès 118 g de CO2/km. Un détail à vérifier selon le véhicule choisi.

Malgré ces contraintes, la question se pose : le GPL a-t-il encore un avenir dans le paysage automobile français ? Pour répondre à cette interrogation, il convient d’analyser les perspectives de cette motorisation à moyen terme.

Peut-on encore rouler avec ce carburant en 2025 ?

Oui, le GPL reste parfaitement viable en 2025. Avec plus de 1 600 stations-service en France et la vignette Crit’Air 1, vous pouvez circuler sans restriction même lors des pics de pollution.

Attention cependant : une nouvelle réglementation entre en vigueur le 4 juillet 2025. Tous les véhicules GPL devront passer une requalification obligatoire tous les 10 ans dans un centre agréé. Cette vérification coûte entre 120 € et 250 € et concerne l’état du réservoir et des composants de sécurité.

Vous avez 6 mois après cette date pour effectuer la requalification. Sans cela, votre véhicule sera refusé au contrôle technique et risque l’immobilisation.

Le GPL garde ses avantages économiques : carte grise moins chère et double réservoir (gaz + essence) pour éviter les pannes sèches. Mais c’est un carburant fossile qui subit les fluctuations du marché pétrolier.

En pratique, votre voiture démarre avec ce carburant puis bascule automatiquement au GPL une fois la température atteinte. La transition doit être imperceptible si l’installation est bien réglée.

Les atouts environnementaux des carburants au gaz

Les carburants gazeux représentent un vrai pas en avant pour l’environnement. Côté émissions de CO₂, ils font nettement mieux que l’essence et le diesel : le GNV émet entre 10 et 25% de CO₂ en moins selon les motorisations.

Mais c’est sur la qualité de l’air que la différence se voit le plus. Les moteurs au gaz produisent très peu de particules fines – environ 90% de moins que les carburants liquides. Les oxydes d’azote (NOx) chutent aussi drastiquement : 55% de moins par rapport à l’essence, et même 85% par rapport aux moteurs fonctionnant au gazole.

Le biométhane pousse l’avantage encore plus loin. Produit à partir de déchets organiques locaux, il compense quasi totalement ses émissions de CO₂. Le carbone rejeté à l’échappement correspond au CO₂ capté lors de la formation des déchets méthanisés. On frôle donc l’impact carbone neutre.

Autre bénéfice souvent oublié : le bruit. Les véhicules au gaz divisent par deux le bruit moteur des voitures, et par trois celui des poids lourds. Un plus pour la tranquillité en ville.

Le GPL est-il vraiment écologique ?

Cette classification vous permet de circuler librement lors des pics de pollution, quand d’autres véhicules sont interdits. Un avantage pratique non négligeable dans les grandes métropoles.

Le GPL bénéficie aussi d’aides publiques dans certaines régions, contrairement aux carburants traditionnels. Ces primes écologiques reconnaissent son impact environnemental réduit.

Attention toutefois : le GPL reste un carburant fossile. Il n’égale pas l’électrique en termes d’impact carbone. Mais comme solution de transition, il offre un compromis intéressant entre écologie et praticité, surtout avec l’interdiction prévue en 2035 pour ce type de motorisation.

Prix et disponibilité des carburants gazeux en France

Le prix reste l’atout majeur des carburants gazeux. Le GPL coûte environ deux fois moins cher que l’essence ou le diesel à la pompe. Côté GNV, comptez 20 % d’économie par rapport au gazole. Une différence qui se ressent vite sur le budget carburant.

Niveau disponibilité, les deux carburants n’évoluent pas au même rythme. Le GPL dispose d’un réseau bien établi avec plus de 1 600 stations-service sur le territoire. Vous en trouvez facilement sur les grands axes comme en ville.

Pour le GNV, c’est plus compliqué. Seulement 381 stations publiques fin 2024, même si le nombre double tous les deux ans. L’Île-de-France concentre la plupart des points de distribution. En province, il faut parfois chercher.

Bonne nouvelle : le BioGNV se développe rapidement. Il représente déjà 53,8 % du gaz naturel véhicule consommé en 2024. Avec 731 sites d’injection de biométhane dans les réseaux (soit 7 fois plus qu’il y a 5 ans), cette part va encore grimper. Une évolution qui rend le GNV plus écologique chaque année.

Quel est le tarif de ce carburant ?

Ce carburant se vend au kilogramme, pas au litre. Comptez environ 1,50 € le kilo en moyenne. Pour vous y retrouver, sachez qu’1 kg de ce carburant correspond à 1,2 litre de diesel en termes d’énergie.

Le prix à la pompe se compose de quatre éléments :

Cette structure tarifaire explique pourquoi le GNV reste stable face aux fluctuations du pétrole. Les taxes représentent une part moins importante que sur l’essence ou le diesel.

Côté réseau, l’Hexagone compte 381 stations publiques en 2024. C’est 20 fois plus qu’en 2012. L’Île-de-France concentre le plus de points de ravitaillement, mais d’autres régions se développent rapidement.

Pour les particuliers, cette croissance du réseau facilite l’adoption du GNV. Même si les stations restent moins nombreuses que pour les carburants classiques, leur répartition s’améliore chaque année.

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